Le congrès de Bordeaux s’est achevé et notre réseau thématique en
formation (RTF 31 : Sociologie du sport et des activités physiques et
sportives) s’est réuni sur 5 sessions (la dernière étant réservée à
l’organisation de notre groupe). A cette occasion, nous avons fait un
premier bilan de ces deux années d’activités (depuis le congrès de
Villetaneuse en 2004) et de ces sessions.
1. Organisation d’un espace de discussion
Une grande partie de notre activité a consisté à créer un site Internet
(http://afsrt31.u-paris10.fr). Plus que quelques pages en html qui
auraient suffi pour assurer la visibilité de ce groupe, nous avons
choisi de créer un espace de discussion scientifique. Les personnes
retenues pour le congrès de Bordeaux ont été invitées à déposer un texte
avant l’été, ce qui a permis aux animateurs des sessions comme aux
autres participants de lire les papiers avant, et ainsi de pouvoir
préparer la discussion. L’idée serait de pérenniser ce travail en
poursuivant nos échanges sur le site.
2. Afin de ne pas concurrencer l’activité de la SSSLF,
nous avons pris le parti d’organiser des sessions communes avec d’autres
RT(f). Après échanges entre les membres du bureau, nous avons décidé
d’organiser des sessions avec les RT 1 (sociologie du travail), RTf4
(Sociologie de l’éducation), RT 9 (sociologie urbaine) et RTF 35
(sociologie de l’engagement et de la vie associative). Une dernière
session a été organisée « classiquement » avec le seul RTF31.
Le bilan est contrasté. On peut considérer que les
sessions du mardi avec les RT 1 & 35 ont plutôt été des réussites.
La discussion avec leurs représentants a été particulièrement riche,
tant pour eux (Charles Gadéa, qui est le principal animateur du RT1 nous
confiait la richesse de l’objet « sport » pour les spécialistes de la
sociologie des professions) que pour nous (de nombreux collègues ont
exprimé combien ils ont apprécié la lecture des animateurs et en
particulier ceux des autres RT). Mais deux sessions ont moins bien
marché. Les coordinateurs des RT 4 et RT9 étaient très intéressés par
une collaboration avec nous : des processus de sélection des papiers
avaient été établis avec des critères bien précis, etc. mais
progressivement et, faute de forces vives, les deux RT se sont un peu
désengagés de cette collaboration. Au final, il n’y eut aucun collègue
pour animer avec nous la session commune. Cette situation est
regrettable. Nous avons pu rencontrer après coup, nos collègues du RT4,
qui nous prient de les excuser. On a envisagé de faire une journée
d’étude, pour « récupérer le coup ». Nous sommes désolés pour les
collègues ayant communiqué dans ces sessions qui n’ont pas pu, du coup,
profiter d’une discussion aussi riche faute de participants des autres
RT même si nous ne sommes donc pas directement responsable de ces
« manqués ».
Il faut se rendre à l’évidence : l’organisation de sessions communes est
particulièrement lourde et ne peut être utile que si nos partenaires
collaborent effectivement.
3. Perspectives
Après un tour de table, nous avons échangé sur l’ensemble de ces points.
La question de la pertinence de développer notre RTF a notamment été
posée par rapport à l’existence de la SSSLF d’une part et d’une offre
très riche dans les autres RT d’autre part. Il est ressorti de la
discussion qu’il serait néanmoins dommage que la sociologie du sport ne
soit pas visible à l’AFS et que l’on se prive de cet espace
potentiellement très riche. Il reste à trouver les moyens de poursuivre
ce travail.
le
site Internet. L’effort collectif pour créer ce dispositif et déposer
les papiers doit pouvoir porter ces fruits si nous poursuivons les
discussions à travers cet outil. A ce jour, une trentaine de textes sont
en ligne ce qui donne l’occasion de les lire, de les discuter et de
poursuivre les controverses sur les points que nous avons abordés durant
ce congrès (ou bien sûr sur d’autres, pour les collègues n’ayant pas pu
se rendre à Bordeaux). Pour cela, il suffit - si ce n’est pas encore
fait - de s’enregistrer pour commenter un texte, répondre aux critiques
des collègues, préciser les points de vue et les arguments. Les
animateurs du réseau, qui ont lu l’ensemble des textes se proposeront
prochainement de lancer quelques discussions à partir des lectures
qu’ils ont proposées aux auteurs pendant le congrès, dans quelques
semaines (disons après les rentrées universitaires qui laissent
généralement peu de temps).
Organisation
de journées d’étude. Les discussions avec le RT 1 nous ont conduits à
envisager l’organisation d’une journée sur le thème des professions dans
le sport. Cette journée, qui se tiendra à Paris vraisemblablement dans
un an, sera co-animée par les deux réseaux. Nous travaillons à la
rédaction d’un premier appel à projet. Une autre journée sur le thème de
l’éducation a été envisagée pour dépasser ce « raté » avec le RTF4.
Nous espérons pouvoir renouer le contact prochainement.
Passage
en RT. A ce jour, nous ne sommes qu’un réseau thématique en formation
(RTF). Pour passer RT, et donc assurer une pérennité et une
reconnaissance vis-à-vis de l’AFS, il s’agirait de faire les preuves
d’un travail scientifique dans ce RTF. Nous remplissons tous les
critères, à l’exception d’un seul : faire exister le réseau entre les
congrès. Nous pensons qu’en organisant deux journées d’étude, nous
pourrions prétendre à cette reconnaissance.
Organisation
des sessions communes pour le prochain congrès. Il a été décidé de
continuer cette action mais de privilégier des collaborations avec des
RT avec lesquels nous disposons de liens réels (thématiques et
relationnels). Nous nous étions surtout centrés sur les liens
thématiques lors de cette première tentative bordelaise. Aussi, nous
appelons ceux d’entre vous qui souhaiteraient organiser une session
commune avec un autre RT lors du prochain congrès de l’AFS. Bien
entendu, nous devrons faire des choix et tous les rapprochements ne
pourront avoir lieu.
4. Organisation de l’équipe
Sur les 5 membres du bureau, 4 ont accepté de poursuivre ce travail et
ont été reconduits. Jean-François Léger n’a plus trop le temps de
travailler avec nous car ses thématiques de recherche ont évolué et
s’éloignent de l’objet « sport ». Nous pensons qu’il serait intéressant
de compléter le bureau avec un doctorant. Aussi, lançons-nous un appel
aux doctorants qui seraient intéressés à travailler avec nous pour
organiser la vie scientifique et pratique de notre réseau. Les candidats
peuvent directement nous écrire.
En vous souhaitant une bonne continuation
Le bureau
Patrick Trabal, Université Paris X, responsable du réseau
Fabrice Burlot, Lab. de sociologie de l’INSEP
Sandrine Knobé, Centre de sociologie européenne, EHESS - CNRS (UMR 8035)
Philippe Terral, Centre Universitaire JF Champollion et Université Toulouse III