Sérier pour limiter les contingences Pourquoi consacrer ses activités de recherche au couple sports-violences ? Parce qu’il procure une excitation agréable ? Parce que nombreux sont ceux qui défendent l’idée d’une forme d’antinomie ? Parce qu’il s’agit d’un quelque chose d’inquiétant ? Non. Voilà un objet qui se prête admirablement au travail sociologique. Pour deux raisons principalement. La première tient aux caractères énigmatiques de cette curieuse association (les raisons des faits et celles de l’absence de faits, la variation des situations...), la seconde au caractère a priori incompréhensible des phénomènes ; car c’est bien des sports dont il s’agit et que je sache l’immense majorité de ceux qui sont concernés par eux ne le sont pas autour d’enjeux vitaux. Mais trêve de naïveté.

Les violences commises dans le monde des sports correspondent, comme dans nombre d’autres domaines de la vie sociale, à une grande variété d’agissements. Il peut être question d’atteintes à l’intégrité physique, d’incivilités verbales, de comportements homophobes et racistes, de malversations financières, de menaces avec armes blanches. J’en passe. Je crois qu’on ne peut guère se préoccuper sociologiquement de l’ensemble des actes dits violents, selon une acception aussi large bien entendu, ni même de l’ensemble des éléments qui composent les sports. Comment pourrait-on procéder pour mener plusieurs enquêtes mais surtout pour ce qui concerne une telle étendue de « problèmes » ? Il faut raisonnablement se concentrer sur quelques cas, dans des univers précis, dans des situations circonstanciées. D’une part parce que le sport n’est qu’un mot peut-on dire nous aussi : il y a bien une constellation de sports, hétérogènes, différenciés. D’autre part car le sport est double, pratiques et spectacles. Voilà pourquoi, entre autres, on peut comprendre qu’amender la compréhension sociologique des violences sportives passe par la prise en compte de cas. Il s’agit ici de ceux qui concernent le football et que l’on rangera dans le registre des agressions physiques.

Comment travailler de la sorte ? En examinant à la fois ce qui se joue dans et autour des tribunes des grands stades et à l’intérieur du football du dimanche. C’est que les violences -ou agressions physiques ici- changent de forme à mesure que l’on se déplace dans la hiérarchie des compétitions : au plus haut les dérives produites par des franges des publics, au plus bas une multitude de contrevenants et de victimes. Ces précautions suffisent-elles pour produire des connaissances heuristiques ? Pour produire des connaissances qui vont au-delà des cas retenus ? Il est délicat de répondre maintenant ; les démons de la généralisation hantent plus ou moins les chercheurs. Quoi qu’il en soit il fallait sérier les violences et leurs contextes d’effectuation : par là passe la limitation des effets de contingence ou, si on préfère mais bien que cela ne renvoie pas au même type de biais, les effets de réel. Le choix s’est porté très tôt sur les agressions physiques, notamment par pragmatisme. La communication soulignera ce qui distingue, pour un même monde donc et sur la base de plusieurs enquêtes financées (à prendre comme des cas), ces violences relatives à l’univers de l’élite de celles enregistrées dans les premiers échelons de l’amateurisme.      

La diversité des violences Expliquer et comprendre la violence, voilà deux nécessités qu’il faut travailler et de nombreux chercheurs s’y emploient. Ils viennent d’horizons divers ; le problème n’appartient effectivement pas spécialement à la sociologie. Mais qu’est-ce que la violence au juste ? Un mot certes, une catégorie qui désigne ce que Michel Wieviorka analyse comme ce qui se crée quand le sens ne fait plus sens. Voilà pourquoi la violence peut concerner tous les aspects de la vie sociale. N’allons pas plus loin ici comme il faut se centrer sur ce qui touche aux sports ; là encore l’éventail des possibles est très large.

Dans une étude rendue publique au premier semestre 2005, la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme signale qu’une commune sur deux de son échantillon fait état de problèmes liés au racisme dans le sport. Où l’on apprend que ce phénomène concerne toutes les régions, que le milieu rural demeure relativement épargné, que les actes commis le sont une fois sur quatre sur le terrain et que de nombreuses communautés sont visées. Mais les cibles ne sauraient être les seuls pratiquants : des arbitres et des dirigeants grossissent le rang des victimes. Si cette remarque s’applique aux cas des violences physiques, elle intègre en outre les spectateurs des sports. On l’a vu suffisamment avec les déplacements des supporters du football dans toute l’Europe. Chacun se souvient ainsi des drames du Heysel au mois de mai 1985, ou encore de ce gendarme français livré aux instincts belliqueux de fanatiques allemands en 1998. Le caractère spectaculaire de ces deux évènements nous ferait presque oublier bien d’autres « petites histoires » : celles des brigades italiennes de Vérone ou d’ailleurs, celles des hooligans de Chelsea ou de Manchester United dans les années 1980, celles de Paris encore, etc. Le football n’a cessé de figurer au premier plan pour ce qui concerne les violences physiques et de langage, notamment parce que ses désordres changent de forme. Tout se passe comme si de l’interdit contrôlé provenait une nouvelle transgression : la recrudescence des rhétoriques antisémites et racistes serait ainsi le produit d’un contrôle sécuritaire plus efficace dans les enceintes sportives. On a pu voir ainsi, dans les rangs des supporters de la Lazio de Rome, une croix celtique associée au mouvement white power, une croix gammée à branches orientées vers la droite ou encore des chiffres brandis. Le 311 nous rappelle l’influence du Ku Klux Klan (trois fois la onzième lettre de l’alphabet), le 88 fait indirectement ressurgir le salut hitlérien à travers le couple « hh » quand le 14 renvoie à un slogan vantant la suprématie du blanc sur toute autre couleur. Bien sûr les tribunes des stades présentent d’autres expressions, mais qui ne suffisent pas à masquer nombre de dérives hétérogènes. Car nous ne saurions réduire les violences aux messages xénophobes ou aux échauffourées. A ce titre l’affaire Catherine Moyon de Baecque apparaît exemplaire : l’Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail n’a-t-elle pas demandé « la mise en place d’une politique effective de lutte contre les violences sexuelles, sexistes et homophobes dans le sport » ? Ces états de faits provoquent généralement deux réactions. D’un côté regret et inquiétude se mélangent -le sport ne devrait-il pas inculquer les « bonnes » normes de conduite ?-, de l’autre l’indifférence prévaut. Pourquoi échapperait-il à ce qui semble se diffuser dans toute la société ? Ces deux attitudes appellent quelques nuances et obligent à revenir sur la complexité des relations qu’entretiennent le sport et la violence.

Le football : un choix inévitable J’évoquais plus haut l’intérêt de travailler à partir de cas, de « penser par cas » pour reprendre Jean-Claude Passeron et Jacques Revel. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce travailler à partir de singularités, de cas atypiques, de cas exemplaires, d’exemples extraordinaires ou ordinaires ? D’une certaine manière on ne peut pas résoudre définitivement ces problèmes. A moins, bien sûr, de posséder une connaissance de tous les cas. Mais le propre du travail scientifique n’est-il pas aussi de contrer ce projet fantastique à partir d’outils, méthodologiques et théoriques ?

Amender les étiologies des violences dans et autour du sport implique par conséquent de se concentrer sur le cas : le football. Trois raisons rendent inévitable le traitement de ce « cas ». Tout d’abord, on ne peut traiter du sport en général : il existe des dizaines de pratiques et de multiples modalités d’exercice se combinent. Cette catégorisation induit une sociologie différenciée au regard des divers « mondes ». Les pratiquants changent, le caractère juvénile ici renvoie à une population plus adulte là, la popularité s’impose d’un côté quand le recrutement social se resserre ailleurs. Se dessine alors un espace complexe des cultures sportives, d’autant plus délicat à considérer dans sa totalité que chaque pratique repose sur une histoire. Ensuite, répétons-le, il faut à la fois tenir compte du « joueur » et du « spectateur », « lire » les violences en distinguant ces deux parties. Enfin, les plaintes des victimes, comme les arrêts de travail (des arbitres, des joueurs, des dirigeants, des supporters...) et les interventions des forces de l’ordre proviennent surtout du monde du ballon rond. En traitant le cas du football nous limitons les contingences, donc les erreurs car les débordements germent dans les disciplines dites « collectives » et dans un cadre compétitif (parce que repérable) ; le football correspond à la première pratique sportive de ce point de vue. Il s’impose donc comme l’étalon en matière de violences hostiles. Quant à la dimension du spectacle on sait aussi que les déviances n’existent pas sans identification. Or c’est bien dans les gradins des stades de football qu’elle se trouve portée à son plus haut degré. Toutefois ces influences restent de simples adjuvants, comme la médiatisation du reste. Pour s’en convaincre il faut se mêler aux acteurs, les observer. C’est ainsi que l’on perçoit mieux ce qui relève de l’intention ou de l’effectuation d’une action, de la volonté de nuire ou de paraître, de la détermination ou du libre arbitre.

La violence pour la violence n’est qu’une forme de violence La violence n’est pas un ingrédient du supporterisme. Qu’est-ce donc au juste ? Notons tout d’abord l’intérêt qu’il y a à distinguer ce qui relève des équipes nationales et des clubs : nous traiterons spécialement de ce qui se joue autour de ces derniers. Le supporterisme renvoie à un ensemble de pratiques dont les modalités varient d’une tribune à l’autre d’un même stade, d’une ville à une autre, d’un pays à l’autre. L’Italie et l’Angleterre constituent néanmoins les deux principaux foyers d’une passion du football qui se propage, se convertit, évolue. Il existe plusieurs catégories de supporters mais on pratique ensemble le plus souvent c’est-à-dire dans des regroupements informels, dans des associations de type « loi 1901 » contenant du reconnu et de l’indépendant. C’est là que se situent de ces fans capables d’en découdre avec les forces de l’ordre, d’afficher des appartenances politiques et/ou idéologiques, de dégrader, de proférer des imprécations à caractère antisémite par exemple. Si ces groupes représentent la source de risques, ils forment aussi la frange la plus passionnée des stades. Leurs investissements sont considérables, chronophages, économiquement coûteux. Conscients de ces sacrifices et frustrés de ne pas peser davantage sur le destin de leur club, ces supporters manifestent leur mécontentement lors de défaites à répétition. Toutefois tous les débordements ne proviennent pas de résultats sportifs médiocres : bien des violences se produisent à cause de la concurrence qui existe entre les groupes indépendants. En effet pour exister chaque groupe doit se montrer et participer au jeu des provocations avant, pendant et après les rencontres. Il arrive que ceci débouche sur une bataille rangée ; c’est le cas si un contentieux participe de l’histoire entre deux groupes : les enquêtes montrent que certaines interactions ne débouchent jamais sur de la violence quand d’autres en produisent systématiquement. Il convient de tenir compte de l’histoire des relations entre les associations, de la métamorphose des passions causée par des défaites successives. Citons également la consommation d’alcool par exemple, les contingences produites par le déploiement des forces de l’ordre, le poids d’infiltrations idéologiques radicales. Enfin n’oublions pas que recourir à « la frappe » ou aux propos xénophobes constitue une ressource pour le contrevenant (pour progresser dans un groupe, pour s’affirmer).

Différentes sont les violences commises dans le monde des pratiquants. La première démarcation se rapporte aux niveaux dans lesquels elles se déclarent ainsi qu’à leur « médiatisation » : au plus haut les violences de supporters, aux bas étages des heurts plus « variés » et occultés. Les violences du football du dimanche ne sont donc pas seulement celles dont on parle le moins, elles concernent aussi davantage de figures de contrevenants et de victimes (arbitres centraux, juges de touche, joueurs, dirigeants techniques et administratifs, spectateurs, accompagnateurs...). L’étiologie n’a pas de centre qui s’impose entre le manque de moyens financiers et humains, la pression des résultats, la fatigue physique, l’incompétence de l’encadrement, l’imprécision de l’arbitrage, le repli communautaire de certains clubs, la superficialité des relations entre les différents acteurs d’un match. Isolément, aucun de ces adjuvants ne provoque de débordement. La principale origine réside plutôt dans la sociologie des licenciés d’un club et en fonction de sa situation géographique : les clubs les plus exemplaires se trouvent en milieu rural, là où « tout le monde se connaît ». Ainsi nous revenons sur le rôle déterminant du contrôle social du groupe sur lui-même. La seconde différence entre le monde du dimanche et celui du spectacle recoupe ces premières données étiologiques. La violence des petits matchs semble encore relever du pulsionnel, du réactif, de l’imprécision de la mise en jeu des corps, d’un déficit d’encadrement dit « éducatif ». C’est que descendre dans les hiérarchies sportives ne veut pas seulement dire que le spectacle offert pâlit, que la technique régresse, que la tactique s’improvise : les bas-fonds de la pratique contiennent plus de personnes aux cultures sportives rudimentaires, centrées sur la situation de jeu, peu susceptibles de rester sous contrôle lorsque contrariétés et frustrations surviennent. Si les actes les plus violents touchent en majorité le sous-sol du football, tous les joueurs ne sont pas des contrevenants : moins de 1% des sanctions infligées (depuis le simple avertissement pour un fait de jeu) correspond aux « longues suspensions » (de six mois fermes jusqu’à la suspension « définitive »). Pire, il semblerait qu’une partie non négligeable des fauteurs de troubles se compose de quelques récidivistes.

La responsabilité du monde professionnel Deux éléments au moins justifient l’existence de recherches consacrées aux violences dans les sports. Le premier est d’ordre pratique : une institution attend de connaître les causes des violences dans la pratique sportive des amateurs. Ce faisant, je l’ai compris, on attend de moi que je donne des solutions comme pourrait le faire une sorte de « médecin de la société ». Ce statut rappelle celui d’Emile Durkheim en son temps et montre toute sa modernité aujourd’hui. Je vais revenir sur la double dimension étiologique et prophylaxique. Le second tient dans une définition devenue classique de l’agressivité que l’on doit à Henry Laborit, plus précisément dans son volet « de compétition » : puisque les agressivités de compétition résultent d’un apprentissage et/ou représentent une réponse à une forme de douleur, on peut donc les transformer en modifiant le premier et/ou en atténuant la seconde. Les phénomènes complexes paraissent parfois étonnamment simples.

S’agissant des cas liés à la pratique sportive elle-même, les agressions instrumentales et hostiles couvrent pourtant un large éventail de comportements, de situations de déclenchement, de contextes de gestation. Il faut dire qu’elles se trouvent au carrefour de nombreuses figures d’acteurs : les pratiquants, les encadrants techniques et administratifs, les spectateurs, les arbitres. Il faut dire aussi qu’elles se manifestent tantôt brutalement, tantôt après plusieurs étapes et que les processus que celles-ci définissent ne sont jamais figés. Ils peuvent même puiser leur énergie dans le passé plus ou moins lointain des pratiquants, des arbitres, des encadrants, des spectateurs et de toutes les relations auxquelles ils ont participé. Le fonctionnement d’un club est forcément un système d’interactions complexe dont il s’agit de comprendre la dynamique d’ensemble, cette dernière pouvant être plus ou moins « criminogène » pour utiliser un terme fort. Mais il faut encore y ajouter toutes les autres influences possibles et risquer de compliquer un système dans lequel on n’entre pas facilement : elles concernent les biographies des pratiquants hors les clubs (dans leur famille, dans le système scolaire, dans le monde du travail ou de l’hors travail...), le corps des arbitres et sa sociologie, la mécanique des rencontres sportives avec son lot de déterminants des agressions ( fatigue physique, provocations et intimidations, enjeux sportifs, l’incertitude voire l’identification lorsque les incidents trouvent leur source du côté des spectateurs). On n’explique pas d’une seule façon les « violences » d’une part parce qu’elles sont très diverses, d’autres part parce que leurs auteurs sont forts différents. Il en est de même s’agissant des violences de supporters de football ; mais des différences notables demeurent. Pour faire court je dirai que la plus importante repose, en ne considérant que les cas des partisans autonomes bien évidemment, sur la dimension culturelle des affrontements. Qu’ils soient symboliques ou bien réels. Je veux dire que les cultures supporteristes analysées contiennent la nécessité du contentieux, l’entretiennent. Mais le cultiver peut produire de la contingence ; c’est alors que les agissements deviennent moins compréhensibles sociologiquement.

Je poserai donc pour synthétiser qu’il existe une différence notable entre les agressions commises par les supporters de celles que l’on observe dans la pratique du dimanche, selon les cas retenus s’entend. D’un côté les heurts (plus ou moins organisés, culturellement réglés...) de supporters relèvent de logiques moins situationnelles que programmatiques, de l’autre l’essentiel des causalités mises à jour est tout contenu dans cette fameuse image de Hugues Lagrange : les agressions hostiles procèdent à la fois d’un affaiblissement de la digue et d’un accroissement de la pression de l’eau. Je terminerai en évoquant mes doutes comme mes espoirs. Je crois indispensable effectivement d’étendre le protocole des recherches qui sont à l’origine de cette contribution ; car il faut multiplier les points de vue pour accéder à la compréhension du couple sports/violences.

Williams NUYTENS

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