Production féminine et domination masculine dans le sous-champ du journalisme sportif
lundi 2 mars 2009, par admin
Auteurs : Delorme et Raul
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Commentaires
Merci pour ce texte qui s’appuie sur une bonne culture sociologique. Mes remarques et questionnements concernent essentiellement trois points :
J’imagine que c’est probablement par manque d’espace et/ou de temps mais il m’aurait semblé pertinent d’étayer et de référencer plus systématiquement les sources fondant certaines de vos assertions (notamment celles, au début du texte, sur l’état de la profession de journaliste en France au début du texte)
J’ai eu du mal à percevoir clairement votre question de départ. Il m’a plutôt semblé que le projet était de partir du travail de certains sociologues sur le journalisme pour « l’appliquer » au journalisme sportif. La question de départ est-elle : « en quoi peut-on dire qu’il y a de la domination masculine dans le sous-champ du journalisme sportif ? ». Si c’est le cas, cette question n’est-elle pas un peu trop fermée et la réponse un peu trop connue (hypothèse trop facilement vérifiable) ? Ne gagneriez vous pas préciser davantage la nature des processus de domination que vous repérez ? Ce qui m’amène à ma troisième interrogation.
Vous évoquez dans votre conclusion avoir étudié le « processus de production journalistique »... Est-ce réellement le cas ? L’échelle d’analyse et les outils d’investigation que vous mobilisez me semblent peu adaptés pour saisir précisément des « processus ». N’appréhendez vous pas plutôt des produits, des productions, ce qui pose du coup le problème de leurs processus de construction. D’autre part, si je poursuis la discussion de votre cadre d’analyse : L’utilisation de la théorie du champ ne survalorise-t-elle pas les effets de concurrences en minorant les nécessaires coordinations plus ou moins maximalistes de l’action quotidienne des acteurs. Il me semble que l’on gagnerait peut-être à voir davantage vos acteurs en action, au travail. Cordialement. Philippe TERRAL