Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche se félicitait il y a peu de la généralisation, à l’échelle européenne, des parcours disciplinaires et du système de crédit – ECTS. De telles références communes, susceptibles d’assurer la comparaison et le transfert de parcours de formation au sein de l’espace européen, ne pourraient constituer que des atouts supplémentaires au développement de la mobilité étudiante. Or, force est de constater que les données disponibles sur la question parlent d’elles-mêmes : en 2007, le taux de mobilité des étudiants vers l’étranger était de 1,8 % au niveau mondial et celui des étudiants français s’élevait tout juste à 2,5 % de la population étudiante